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Apparenté au jeu d’aventure auquel il emprunte de nombreux thèmes, le jeu de rôle est la version informatisée des parties qui se déroulent sous la férule d’un maître du jeu, autour d’un plateau en carton. L’archétype du genre, Dungeons & Dragons, fut crée en 1973 par Gary Gygax, d’après les œuvres de John Ronald Reuel Tolkien : Bilbo le Hobbit et le Seigneur des Anneaux. Traduit phonétiquement par Donjons et Dragons – le terme anglais " dungeon " désigne en réalité le "cachot" – le jeu qui se jouait autour d’un plateau en carton fut converti sur micro-ordinateur par l’éditeur Interplay. L’action se situe dans un Moyen Age fantastique peuplé d’elfes, de nains, d’orques, de trolls et de dragons. Le joueur enrôle jusqu'à 10 personnages choisis parmi 40. Chacun des logiciels comptent plusieurs centaines d’écrans obtenus par la combinaisons d’éléments communs à plusieurs décors. La machine supervise tous les personnages, tient à jour et applique les règles, génère puis analyse les situations. Les inconditionnels du jeu de rôle considèrent souvent les versions sur ordinateur comme un pale succédané car le fait de jouer seul contre une machine les prive de l’ambiance particulière conduit par un maître du jeu et du contact avec les autres participants.
Dans tout jeu de rôle informatisé, le joueur choisi un personnage et ses compagnons. Il attribue à chaque membre du groupe des points d’intelligence, de force et d’agilité, des points d’armure entraînera ainsi, à cause des poids des cuirasses, une diminution sensible de la mobilité et de l’agilité. Des compétences s’acquièrent au fil de la partie : points d’expérience, pouvoirs magiques, prescience, télépathie entre autres peuvent s’ajouter aux caractères définis par le joueur. Toutes ces variables évoluent durant le jeu. Par exemple, lorsque que la nuit tombe, la petite troupe doit aussitôt trouver un endroit propice pour y faire une halte, s’alimenter et dormir afin de ne pas perdre ses forces.
L’action tient peu de place dans le jeu de rôle car le joueur ne combat pas véritablement : il clique sur un ordre (discuter, s’éloigner, combattre) qui, le cas échéant, entraîne une confrontation. Il est alors le spectateur d’une séquence montrant le groupe qui croise le fer. Dans d’autres jeux de rôle, le joueur clique sur le monstre ou le personnage qu’il veut abattre. Simulant le lancer de dés, l’ordinateur décide aléatoirement de l’issue du combat et des blessures subies ou infligées, qui apparaissent sous forme de pourcentage ou de jauge. Outre l’œuvre de J.R.R. Tolkien, de nombreux ouvrages empruntés à la littérature fantastique ou de science-fiction ont fait l’objet d’un jeu de rôle informatisé. Le roman War of the Rift de Raymond E. Feist a donné naissance à Betrayal at Krondor, de Dynamix. Le jeu est traité à la manière des pages d’un vieux livre qui tournent sous les yeux du joueur. Le texte retrace l’histoire tandis que les illustrations s’animent. A ce titre, le Jeu Vidéo propose une approche inédite de la littérature : aux signes qui décrivent linéairement une histoire figée et aux illustrations statiques se substituent un scénario évolutif habité par des personnages qui prennent vie. Cependant les jeux de rôle prennent de plus en plus importante dans les Jeux Vidéo.
Il faut tout de même souligner que la tendance
n'est plus au jeu de rôle pur mais au savant mélange d'action, d'aventure et de rôle.
C'est pourquoi il est de plus en plus difficile de savoir classer ces jeux.
Parmi les meilleurs : la série des Final Fantasy,
Fallout I & II,
Baldur's Gate, Chrono Trigger, Planescape Torment, Diablo I & II, Nox, Revenant, Darkstone, Dragon's Quest... et bien d'autres encore, trop nombreux et méconnus du grand public pour être tous cités.
