~ Histoire des Jeux Vidéo ~

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La saga continue, 1987-2001

1995, l'année-bagarre. Nintendo n'est pas devenu maître du monde. D'abord parce que les jeux sur micro-ordinateurs ont connu un essor foudroyant. Ensuite parce que Sega a répliqué avec des machines plus puissantes (Megadrive II en 1992, puis Saturn en 1995) et de nombreux jeux. La même année, Sony qui se contentait jusque-là d'écrire des jeux pour les deux autres est brutalement entré dans la danse avec sa propre console, la Playstation I, vite devenue la référence.

1997, la revanche de Nintendo. Le géant japonais tente de reprendre le dessus avec sa nouvelle console 64 bits (sortie au Japon et aux USA en 1996 et 1997). Mais cette console n'a pas vraiment séduit le public d'une part de la pauvreté de la variété des jeux N64, et d'une autre part du support de ces jeux pas franchement révolutionnaire puisque les créateurs ont décidé de les mettre sur cartouche alors que les jeux de la Playstation I sont sur CD.

1999, le retour de Sega est annoncé. N'ayant pas attiré beaucoup de personnes (du moins en France) avec la Saturn, la firme japonaise tente un ultime essai, pour le moins fracassant car en effet elle propose une console 128 bits (4 fois plus puissante que la Playstation I et deux fois plus que la N64) avec deux idées révolutionnaires de nos jours, c'est à dire le support GD qui remplacera le CD et une autre idée qui est la possibilité de jouer par le biais d'Internet avec les jeux proposés par la console.

2001, Sony n'a pas dit son dernier mot. La firme, pour faire concurrence au nouveau né de Sega, sortira une console aux capacités presque identique appelée tout simplement la Playstation II. Cette nouvelle console sera bien sûr dotée du lecteur DVD (et même lire des DVD-Vidéo !) et compatible avec les jeux de la première Playstation, atout qui séduira les possesseurs de cette dernière.

1990-1997, le micro-ordinateur se prend au jeu. Au début des années 1980, les ordinateurs restaient de grosses machines, très chères, à usage surtout industriel, administratif ou militaire. IBM en était le plus gros constructeur. Puis sont apparus les premiers "micro-ordinateurs" construits par Apple, Commodore, Amstrad...
On s'en servait chez soi ou au travail pour écrire, compter, jouer à quelques jeux (échecs). IBM ne croyait pas à leur succès. Or, on vend aujourd'hui plus d'ordinateurs que de télévision. En 1995, on a vendu 60 millions d'ordinateurs dans le monde (dont 2 millions en France).

Très vite les micro-ordinateurs ont été utilisés pour jouer : jeux de société, de simulation, de réflexion, etc. avec des graphismes noir et blanc assez primitifs. Petit à petit, ces machines sont devenues de plus en plus puissantes et de moins en moins chères. Les jeux se sont développés lentement. Ils devaient être stockés sur disquettes, qui contiennent assez peu d'informations. La révolution est arrivée au début des années 90, quand sont apparus les premiers lecteurs de CD-ROM grand public, 450 fois plus puissants que les disquettes.
Conséquence, les jeux sur ce nouveau support ont atteint en peu d'années une beauté, une rapidité et une complexité qui ont permis aux micro-ordinateurs de rivaliser avec les consoles.