~ Histoire des Jeux Vidéo ~

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Le Jeu Vidéo s'essouffle dans les années 80

Tandis que la France découvre les Jeux Vidéo, le ciel s'assombrit brusquement aux Etats-Unis. La qualité fort médiocre de la plupart des jeux, leur manque de créativité et l'offre disparate lasse les utilisateurs. Les éditeurs de cassettes et de cartouches recourt au dumping pour se défaire des stocks, c'est-à-dire que des jeux à 35 dollars sont par exemple vendus à 5 dollars. Atari, qui venait d'acheter les droits d'adaptation du film E.T, de Steven Spielberg, pour la somme de 23 millions de dollars, fabrique une cartouche qui restera dans les annales comme l'un des plus mauvais jeux jamais commis. La destruction des 6 millions d'exemplaires sera lourde de conséquences sur la santé financière de la société.

Dans son livre Cocktail Micro, William Bates fait l'oraison funèbre de ce loisir qui vient a peine de naître : "L'engouement pour les Jeux Vidéo est mort et littéralement enterré. En août 1983, Atari s'est débarrassé de milliers de cartouches invendues du jeu E.T. Atari et Activision font part de pertes cette année ainsi que plusieurs compagnies qui abandonnèrent ce secteur". Face à la désaffectation du public pour les jeux vidéo en général, Atari plonge dans un déficit de 538,6 millions de dollars pour un chiffre d'affaires de 1,1 milliard de dollars. Warner Communication s'en débarrasse en juin 1984 en cédant la société pour 240 millions de dollars à Jack Tramiel, un homme d'affaires qui lancera un ordinateur de loisir promis à une belle carrière : l'Atari ST.

De 3 milliards en 1982, le marché américain était tombé à 100 millions de dollars en 1985. Les Japonais arriveront à mettre fin à la tourmente qui s'était abattu sur les Jeux Vidéo. Aux côtés d'Atari et d'INTV, les sociétés nippones Sega et Nintendo relancent le marché grâce à des consoles plus modernes, mieux conçues, qui répondent mieux aux aspirations des consommateurs. Toutes marques confondues, prés d'un million et demi de ces machines
dites de seconde génération trouvent acquéreurs.